Vortex architectural magnétique

« Vortex » est une série d’archi-sculptures solaires qui ne se contentent pas de capter la lumière, mais l’utilisent comme un catalyseur d’énergie lumineuse et magnétique, donnant naissance à des installations artistiques sensorielles où chaque élément dialogue avec le corps et les sens du spectateur. Ces structures métalliques, à la fois translucides et miroitantes, agissent comme des points de convergence entre matière et immatérialité, amplifiant la lumière environnante et créant une atmosphère en constante évolution.

Structure métallique – surface translucide et/ou surface miroir

Expérience sensorielle et transformation de l’environnement

Loin de simplement remplir une fonction utilitaire comme les panneaux solaires traditionnels, les « Vortex » transforment l’énergie solaire en une matière vibrante et sensible. Elles détournent la notion classique de captation énergétique en créant un environnement artistique sensoriel où la lumière, les reflets et le corps se répondent.  Ces installations interactives et réactives engagent le spectateur dans un dialogue constant avec l’œuvre, ces archi-sculptures intègrent des éléments qui évoluent en fonction des conditions extérieures, ce qui rend chaque expérience unique pour le spectateur.

En résonance avec les travaux d’Olafur Eliasson, où la lumière devient une substance qui transforme l’environnement et l’expérience humaine, « Vortex » invite le spectateur à une immersion totale. Ces installations sont conçues pour modifier la perception et l’état de conscience, plongeant l’observateur dans un état d’interaction continue avec l’œuvre d’art, dont l’énergie magnétique et la lumière créent un dialogue perceptif qui transcende les frontières entre l’espace, le temps et le corps.

Le résultat est une architecture immersive, où la lumière et l’énergie ne se contentent pas de remplir l’espace, mais deviennent des agents actifs dans l’expérience sensible. Le spectateur, tout en étant enveloppé par cette atmosphère magnétique, devient une partie intégrante de l’œuvre, participant à une exploration du réel qui, grâce à la technologie et à la poésie de la lumière, se réinvente sans cesse.

 « Vortex Vertical », prenant la forme d’une spirale verticale élancée. Cette structure artistique capte la lumière et l’utilise comme un catalyseur d’énergie lumineuse et magnétique, donnant naissance à une installation sensorielle immersive. Son élévation dynamique invite le spectateur à lever les yeux, suivant le mouvement ascendant de la lumière qui circule à travers ses surfaces translucides et miroitantes.

« Vortex Dôme », conçu sous la forme d’une spirale en dôme évoquant la coquille d’un escargot. Cette œuvre enveloppante capte et diffuse la lumière de manière fluide, créant un espace sensoriel intime où les reflets et les ombres se mêlent en un jeu perpétuel. Son mouvement circulaire et organique invite à une expérience immersive, où la matière et l’immatérialité se confondent au rythme de la lumière environnante.

« Kaléidoscope du ciel » : située en extérieur, dans une cour ou un jardin, cette installation circulaire s’étend sur 5 mètres de diamètre et s’élève à 0,90 mètre de hauteur. Son assise métallique repose directement sur le sol, dessinant une structure épurée et minimaliste. Conçue pour accueillir un ensemble de miroirs agencés de manière spécifique, elle en supporte environ 300, chacun pouvant pivoter et s’orienter différemment.

Tel un capteur solaire aux multiples éclats, ce dispositif réfléchit des fragments du ciel, créant un jeu de lumière changeant au fil du jour et de la nuit.

Vue de loin, l’installation, aérienne et graphique, évoque des morceaux de nuages semblant flotter à la surface du sol. Les reflets, en perpétuelle mutation, transforment l’espace en une scène mouvante où le spectateur devient à la fois observateur et partie intégrante du paysage.

En franchissant le seuil de l’installation, le visiteur entre dans cette illusion et voit son image se fragmenter et se répercuter à l’infini sur ces fonds de ciel. Plutôt qu’une vision frontale et unifiée, son reflet apparaît morcelé, horizontal, démultiplié en une multitude de facettes, éloignant ainsi toute perception égocentrée.

L’espace devient fluide, mouvant, invitant à l’errance et à la contemplation. La perte de repères se renforce à mesure que les points de vue se déplacent et que les reflets inversent la perception du sol et du ciel, abolissant les frontières entre matière et immatérialité.

Tel un kaléidoscope ouvert sur deux infinis, l’installation révèle d’un côté la complexité infinie de l’être humain, aux perspectives multiples, et de l’autre, l’immensité insaisissable du ciel, si vaste qu’il semble illimité.

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