Art technologique et hypnose sensorielle

Une expérience sensorielle et transformative

Ma démarche explore l’interaction entre art, perception et conscience à travers des installations technologiques et des performances mêlant art vidéo, art digital art, design sonore et composition lumineuse. Ces expériences d’art immersif plongent le spectateur dans un état de concentration profonde, favorisant une immersion en hypnose visuelle, sonore et lumineuse.

Exploration de la perception et de la conscience

Dans ce cadre, l’hypnose sert à créer une immersion sensorielle profonde où le spectateur est conduit à travers l’art à expérimenter une modification de sa perception du temps, de l’espace et de la réalité. Les installations d’art visuel, d’art sonore et lumineux induisent un état d’hypnose sensorielle, permettant au spectateur de s’ouvrir à de nouvelles dimensions de la conscience. L’objectif n’est pas thérapeutique, mais plutôt de transformer l’expérience artistique en un voyage introspectif et subjectif, où la perception devient fluide et intuitive, comme une forme d’hypnose méditative. Cette approche invite à une exploration de soi et à offrir une expérience perceptuelle unique.

Altération du temps et de l’espace

Loin d’une simple contemplation, l’œuvre d’art devient un espace d’exploration intérieure, où la perception du temps et de l’espace se trouve modifiée par des rythmes lumineux et sonores synchronisés. Ces installations d’art offrent ainsi une véritable invitation à faire un voyage dans la conscience, en agissant directement sur les sens et l’état d’esprit du spectateur. Parfois, ces dispositifs d’art technologique induisent un état d’hypnose perceptuelle qui amplifie l’interaction avec la réalité perçue, celle-ci étant modifiée par la subjectivité des ressentis.

Lumière, son et vidéo : une alchimie perceptive

L’osmose interactive entre image, son, lumière et spectateur

Dans mon laboratoire d’art expérimental, je conçois des dispositifs où la focalisation joue un rôle central dans l’osmose interactive entre le récepteur, l’image et le son. Cette connexion dépasse la simple juxtaposition de ces éléments ; elle crée une expérience d’art immersif où chaque composant s’influence mutuellement, amplifiant ainsi l’impact sensoriel de cet art stimulant. Inspiré par Brion Gysin et sa « Dreamachine », ainsi que par les recherches de László Moholy-Nagy sur la lumière, je sculpte la vidéo et le son comme des matières vivantes, explorant leur capacité à induire des états d’hypnose sensorielle.

Voyage subjectif et exploration de la psyché

En coordonnant les variations lumineuses et sonores aux rythmes des basses fréquences, j’explore leurs effets sur la conscience, transformant l’expérience sensorielle en un voyage subjectif où l’art est le support de l’induction. Ce processus permet d’exploration de la psyché, en ouvrant le spectateur à des expériences intérieures profondes.

L’objectif est d’immerger le spectateur dans un état d’élargissement perceptif, où la focalisation sur un point central permet une immersion totale, amenant l’attention à évoluer vers une perception fluide et intuitive, semblable à une hypnose méditative, propre à cet art, conçu comme une système technologique et énergétique complexe.

La plasticité de la perception humaine et l’art hypnotique

À l’image d’un film où l’on s’identifie au personnage principal, ici, la subjectivité du spectateur devient le sujet même de cette recherche, amplifiant ainsi le vécu intérieur et favorisant un état d’expansion perceptive. Ce dialogue entre la lumière, le son et l’image révèle la plasticité de notre perception, révélant les potentialités infinies de l’esprit humain, et la manière dont l’hypnose en art peut devenir un outil d’exploration cognitive.

Neurosciences et modification de la perception à travers l’art

Les effets des stimuli sensoriels sur le cerveau

Les recherches en neurosciences révèlent que certaines stimulations visuelles et sonores modifient les états de conscience et influencent les rythmes cérébraux. Les séquences lumineuses et les basses fréquences synchronisent l’activité neuronale, facilitant ainsi la concentration et la méditation profonde. Ce phénomène, appelé « entrainment » cérébral, repose sur la capacité du cerveau à s’aligner sur des fréquences externes, modifiant ainsi la perception du temps et de l’espace. Cet aspect est un élément clé dans mes créations, qui visent à transformer le spectateur en récepteur actif des stimuli d’art visuel et sonore, en explorant les frontières de l’hypnose immersive.

Je me base sur des études neuroscientifiques sur la nature de ces fréquences bien spécifiques afin d’obtenir un état situé entre veille et sommeil, appelé état hypnagogique. Le dialogue entre l’art et la science permet d’élargir le champ de la recherche lorsque l’art se transforme en expérience d’hypnose sensorielle aux propriétés stimulantes.

Neurosciences et perception sensorielle : une approche intuitive

Les recherches en neurosciences, notamment sur la plasticité neuronale, m’ont beaucoup inspiré. Comme le souligne Patrice Van Eersel dans son ouvrage Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner (2012), les zones du cerveau spécialisées dans différentes fonctions sensorielles (comme la vue, l’ouïe, le toucher) peuvent se substituer les unes aux autres. Cela ouvre des possibilités infinies en termes de transformation des perceptions sensorielles, et l’idée que l’on peut stimuler un sens par un autre est aujourd’hui validée par les avancées scientifiques. Ainsi, dans mes installations, je cherche à provoquer des sensations sensorielles croisées, où le regard peut devenir une source d’expérience sonore, ou où l’audition et la vision se confondent pour offrir une perception enrichie et globale du monde. Mon travail explore cette idée que les sens, loin d’être isolés, sont interconnectés, et leur stimulation peut produire des effets inattendus et fascinants

Une exploration perceptuelle active

L’hypnose magnétique, ici, agit comme un catalyseur de concentration et d’exploration psychique, en synchronisant des rythmes lumineux et sonores qui modifient l’activité neuronale et facilitent la méditation profonde. Je cherche à rendre le spectateur réceptif à des stimuli d’art sensoriel qui transforment son état de conscience, créant ainsi un espace d’interaction active. L’objectif n’est pas thérapeutique, mais d’élargir les frontières de la perception et de la subjectivité humaine, tout en permettant une exploration de la psyché et de la conscience élargie.

Le spectateur devient acteur de sa propre expérience artistique, ce qui favorise une immersion qui dépasse la simple observation.

Des dispositifs lumineux générateurs de force intérieure

Les installations lumineuses créées dans ce cadre artistique ont tendance à produire chez le spectateur une sensation de force intérieure ou de lumière intérieure revitalisante. En modifiant l’environnement sensoriel du spectateur, elles induisent des états de réceptivité où les perceptions de lumière et de couleur apportent une forme de renouveau intérieur, éveillant des émotions lumineuses et une sensation de bien être, d’harmonie, ou de force allant jusqu’au sublime. Cette expérience subjective fait partie intégrante de cet art sensoriel, qui devient alors un vecteur de transformation émotionnelle et perceptive.

Art immersif comme exploration cognitive

Dans mes installations, cette interaction entre perception et rythmicité lumineuse et sonore intensifie la sensation d’immersion et de transformation, créant un espace où l’expérience sensorielle n’est pas simplement observée, mais vécue de manière corporelle et cognitive. Plus qu’un simple stimulus esthétique, cet art immersif via concentration et la focalisation devient un vecteur d’exploration mentale  et sensorielle, nous amenant à questionner les effets de ces stimuli sur l’esprit humain et sa plasticité cérébrale. En rendant le spectateur réceptif à ces changements, ce projet d’art hypnotique invite à une exploration du subconscient et de la conscience élargie à travers l’art.

Art performance et hypnose magnétique

La relation énergétique entre l’artiste et le spectateur

Mes performances interrogent la relation entre le spectateur et l’art en stimulant le champ relationnel par la présence, le regard et la gestuelle. Nourrie par ma pratique assidue des arts énergétiques internes entre autre le Qi-Gong et la méditation, je mets en jeu l’impact du corps et de l’intention dans l’espace. Chaque performance devient un échange énergétique où la qualité de présence influe directement sur la perception du spectateur, parfois jusqu’à induire un état de réceptivité hypnotique.

L’impact du regard et des gestes minimalistes

Dans cette approche, je m’inscris dans la lignée d’artistes d’art contemporain tels que Marina Abramović, dont le travail sur la présence et l’intensité du regard dans The Artist is Present révèle la puissance du lien invisible entre l’artiste et le public.

À travers mes gestes minimalistes, lents et une intensité magnétique, un dialogue subtil se crée, offrant une connexion immédiate et profonde. L’œuvre d’art immatérielle ainsi tracée dans l’empreinte du corps agit comme un révélateur des dynamiques invisibles qui animent la relation entre l’artiste et le récepteur.

Le spectateur devient récepteur du processus magnétique

Portée par la force du regard et du corps, l’œuvre émet une énergie et des intentions qui invitent le spectateur à devenir récepteur . Il s’implique intérieurement dans l’expérience par sa capacité à s’ouvrir. Il devient alors partie prenante du processus créatif, stimulant le champ magnétique relationnel et élargissant le champ de la conscience. Dans une forme d’hypnose relationnelle, l’art s’exprime par toute la dynamique corporelle et intuitive développée par l’état de conscience modifié.

Une recherche en constante évolution

L’importance des témoignages du public

Les témoignages du public jouent un rôle essentiel dans mon travail, révélant l’impact émotionnel et perceptif de chaque expérience. Ces retours enrichissent ma démarche artistique, soulignent la diversité des vécus et des interprétations.

L’exploration artistique au-delà des espaces physiques

Mon projet évolue également à travers des plateformes comme ma chaîne YouTube, où je prolonge l’exploration artistique en ligne, offrant un espace d’échange et de transmission au-delà des lieux d’exposition physiques.

Une transformation immersive de la conscience

En réunissant son, lumière et mouvement, mon projet questionne la relation entre perception, conscience et art. Chaque œuvre devient ainsi un espace de métamorphose, où la conscience du spectateur s’ouvre à de nouvelles expériences sensorielles et perceptives. Mon travail nourrit une réflexion continue sur les potentialités infinies de l’art immersif, visant à transformer l’expérience artistique en une exploration interactive, cognitive et sensorielle.

Mes réalisations antérieures

Exploration du regard et de la conscience :

Mes premières œuvres adoptent une approche expérimentale, interrogeant la relation entre le regard et la conscience à travers des installations immersives.

Le « Kaléidoscope du ciel » transforme le regard en un prisme infini : un grand œil composé de miroirs disperse les reflets du spectateur dans l’immensité céleste, l’invitant à une prise de conscience élargie de soi. Avec «Dianatura», le diaphragme de l’appareil photo devient une métaphore de l’iris, absorbant la couleur de ce qui est observé. L’iris y symbolise la conscience en perpétuelle transformation sous l’influence de son environnement. L’expérience de la concentration visuelle devient un exercice immersif : observer jusqu’à fusionner avec l’objet regardé.

Traduire la perception visuelle en son

Dans « La Symphonie des métaux », le regard orchestre les vibrations sonores de cinq tambours, tandis que « De l’un à l’autre » transforme les rayons du soleil en mélodie visuelle. À travers ces recherches, le regard est exploré comme un émetteur potentiel, générant une onde immatérielle et audible. Cette intuition artistique trouve aujourd’hui un écho dans les neurosciences, notamment dans la théorie de la plasticité neuronale, qui suggère que certaines zones cérébrales peuvent se substituer les unes aux autres dans l’interprétation sensorielle (Patrice Van Eersel, Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner, 2012).

Ces premières créations s’appuyaient sur des technologies interactives, intégrant détecteurs de présence et sources sonores invisibles. Elles posaient ainsi les bases d’une réflexion plus vaste sur la stimulation sensorielle croisée, où un sens peut en activer un autre.

Une évolution vers l’immatériel et le subtil

L’évolution de mon travail s’inscrit dans une quête progressive vers l’invisible et l’intangible, où le regard, la méditation et l’art immatériel deviennent des axes centraux. D’abord envisagé comme un capteur, le regard a été exploré à travers une approche contemplative, inspirée des pratiques méditatives. Puis, il est devenu un émetteur, capable de générer une onde intentionnelle sous l’effet de la volonté.

Cette intuition découle de mes recherches sur la méditation et ses effets dynamiques, ouvrant la voie à de nouvelles expériences d’art perceptuel où le spectateur joue un rôle actif dans son rapport à l’art et à son environnement sensoriel.

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Principe de précaution:

Les œuvres d’art peuvent diffuser des lumières stroboscopiques et des rythmes répétitifs, déconseillés aux personnes photosensibles, épileptiques ou cardiaques.

http://mariongalut.com